QHY163M : Premières lumières

Voici mes toutes premières poses faites avec cette caméra. Pour ce premier test j’ai souhaité voir le niveau de détectivité de cette caméra sur des poses relativement courtes , de l’ordre de quelques secondes. La cible est NGC3198 dans le Grande Ourse

Avec un gain à 17 et l’offset réglé à 77 (paramètre type DSO par défaut dans le pilote ASCOM) , j’ai effectué 217 poses de 2s et 322 poses de 5s , le tout sur le RC10 à pleine focale (2m) et sur l’EQ8.

Cela ne donne donc « que » 34mn au total , bien insuffisant mais le but n’était pas de faire de la belle image. NGC3198 n’a pas été choisie au hasard . En effet non loin de la belle on trouve un quasar de faible magnitude (redshift de 4.45 ! , soit environ 12 milliards d’AL) et je voulais tester si cette caméra grâce a son très faible bruit de lecture était capable de le faire ressortir avec des poses courtes.

C’est validé , puisque le quasar joliment nommé « SDSS J101844.4+452504.7 » est visible sur l’image. La trame visible sur l’image est due à l’absence de dithering. Et bien évidemment le rapport S/B mériterait d’être sérieusement augmenté par l’ajout de plus de poses…

La version « full » (cliquez dessus pour ouvrir en pleine résolution dans un autre onglet)

NGC3198 du 17/02/2017

 

Et le repérage du quasar dans la zone inférieure droite de l’image ci-dessus.

quasar SDSS J101844.4+452504.7
quasar SDSS J101844.4+452504.7

 

Cette première lumière m’a permis de tester « rapidement » la caméra. La température de consigne (-20°C ici) est atteinte et maintenue de façon très stable. Je note une stabilité des drivers ASCOM « douteuse » , à voir sur le temps mais les pilotes natifs m’ont l’air beaucoup plus stables que leurs pendant ASCOM…

Autre remarque , la caméra est sensible à la qualité du câble usb3 , j’ai rencontré des freezes de la caméra (au moment de rapatrier l’image) avec un câble « noname » , après avoir acheté un câble de meilleur qualité plus aucun soucis.

A suivre.