Une petite M108 faite dimanche dernier. La belle se situe dans la Grande Ourse. Une très bonne transparence lors de cette soirée mais une turbu assez importante , la FWHM n’est pas descendue en dessous de 2,6″ d’arc ce qui donne une résolution un peu molle du genou… Le fond de ciel est riche en petites galaxies.
J’ai ressorti le petit frère du RC10 la semaine dernière , malgré la présence de la lune et une turbu conséquente. Je suis en train de reprendre les alignements mécaniques et optiques du RC10 , mais à la vue de cette photo faite avec le RC8 , ce dernier mériterait aussi un bon réglage 😀
Direction la Grande Ourse avec cette petite spirale NGC3953. La FWHM lors de cette soirée n’est pas descendue en dessous de 2,5″ d’arc… , donc la résolution n’est pas au rendez-vous.
Mais bon entre les épisodes pluvieux et venteux ça fait du bien de faire de la photo 🙂
Bien évidemment la présence de la lune fait monter rapidement le fond de ciel , le rsb en prend un coup…
Voici une luminance de cette petite galaxie de la Grande Ourse faite le 24/02.
Toujours avec la QHY163M sur le RC10 à pleine focale (échantillonnage : 0,39″ d’arc). Les valeurs de FWHM lors de cette soirée oscillent entre 1,37″ et 2″ d’arc (poses de 60s). Malgré qu’il n’y ait que deux heures de pose au total , le fond de ciel est très très riche !
Même problème évoqué lors de la photo de NGC2683 concernant l’aspect des étoiles , c’est l’inconvénient de passer 4 soirées dehors à faire la photo et de ne commencer à traiter les photos qu’une semaine plus tard 🙁 …
Voici une version de NGC2683 située dans le Lynx , faite avec la QHY163 le 19/02. Cette fois-ci il s’agit de poses de 60s et avec guidage , bref de la prise de vue CP en mode « classique ».
Environ 1h30 en cumul. Toujours avec un échantillonnage à 0,39″ d’arc (RC10 à F/D8).
La FWHM la plus basse de la soirée (sur 60s de pose) fut de 1,37″ d’arc , et elle oscille entre cette valeur mini et 1,89″ d’arc au max sur la soirée.
Un petit soucis remarqué lors de cette soirée concernant le RC10 , les étoiles ont une forme triangulaire (sûrement une contrainte) , problème à corriger…
Voici mes toutes premières poses faites avec cette caméra. Pour ce premier test j’ai souhaité voir le niveau de détectivité de cette caméra sur des poses relativement courtes , de l’ordre de quelques secondes. La cible est NGC3198 dans le Grande Ourse
Avec un gain à 17 et l’offset réglé à 77 (paramètre type DSO par défaut dans le pilote ASCOM) , j’ai effectué 217 poses de 2s et 322 poses de 5s , le tout sur le RC10 à pleine focale (2m) et sur l’EQ8.
Cela ne donne donc « que » 34mn au total , bien insuffisant mais le but n’était pas de faire de la belle image. NGC3198 n’a pas été choisie au hasard . En effet non loin de la belle on trouve un quasar de faible magnitude (redshift de 4.45 ! , soit environ 12 milliards d’AL) et je voulais tester si cette caméra grâce a son très faible bruit de lecture était capable de le faire ressortir avec des poses courtes.
C’est validé , puisque le quasar joliment nommé « SDSS J101844.4+452504.7 » est visible sur l’image. La trame visible sur l’image est due à l’absence de dithering. Et bien évidemment le rapport S/B mériterait d’être sérieusement augmenté par l’ajout de plus de poses…
La version « full » (cliquez dessus pour ouvrir en pleine résolution dans un autre onglet)
Et le repérage du quasar dans la zone inférieure droite de l’image ci-dessus.
Cette première lumière m’a permis de tester « rapidement » la caméra. La température de consigne (-20°C ici) est atteinte et maintenue de façon très stable. Je note une stabilité des drivers ASCOM « douteuse » , à voir sur le temps mais les pilotes natifs m’ont l’air beaucoup plus stables que leurs pendant ASCOM…
Autre remarque , la caméra est sensible à la qualité du câble usb3 , j’ai rencontré des freezes de la caméra (au moment de rapatrier l’image) avec un câble « noname » , après avoir acheté un câble de meilleur qualité plus aucun soucis.
Voici une nouvelle caméra qui s’ajoute au setup actuel. Il s’agit de la QHY163M , équipée du même capteur que l’ASI1600 , un Panasonic MN34230PL , un capteur CMOS monochrome au format 4/3 (17.6472 (H) mm x 13.3228 (V) mm) de 16 millions de pixel , une belle résolution !
Voici les caractéristiques détaillées de cette caméra (site QHY) :
CMOS Sensor
4/3inch 16mega pixel CMOS Sensor (Color/Mono)
Effective Pixels
4656*3522
Pixel Size
3.8um*3.8um
Effective Area
17.7mm*13.4mm
Shutter
Electric Rolling Shutter.
FullWell
Typical 18-20ke
QE
TBD
Readout Noise
2.4e@low gain 1e@high gain
System Gain
TBD
Unity Gain
TBD
Frame Rate (on 8bit)
22.5FPS@16mega Full Resolution
30FPS@4K HD Video
57FPS@1920*1080
60FPS@1280*1024
80FPS@1024*768
100fps@800*600
ROI Support
Yes. Any Area ROI
Exposure Time
50us-1800sec
AD Sample Depth
10bit/12bit (8bit/12bit output)
On Camera Image Buffer
Yes, 128MB DDRII Buffer
Cooling
2-stage TEC, Typical -40 below Ambient. Temperature Regulated
Power
USB Powered for camera and +12V powered for TEC
Anti Dew Control
Air Connector for removable silicon gel tube
Heat board for optic window of airproof CCD chamber
Computer Interface
USB3.0 Super Speed
Telescope Interface
M42/0.75&2inch adapter. Optional C-mount adapter
Color Wheel Port
4PIN QHYCFW2 socket
Guide Port
6PIN RJ11 Guide Port
Optic Window
AR+AR (Mono) IR+AR(Color)
Power consumption
TBD
Weight
450g
Quelques points intéressants de cette caméra :
Un champ intéressant
Des photosites petits qui vont permettre d’atteindre un échantillonnage très élevé.
Un bruit de lecture très bas même à faible gain.
Un refroidissement très efficace
Le hublot est chauffé pour éviter tout problème de buée.
La première mesure de bruit de lecture effectuée par mes soins sur cette QHY163 me donne les résultats suivants :
Gain 17 , température -20°C –> 1,42 éléctrons , on est donc bien dans les spécifications constructeur.
Un deuxième essai qui date de début Juillet avec cette caméra. Les nuits étant relativement courtes il n’y a que 55mn d’intégration. Malgré si peu de temps de pose on discerne néanmoins l’IFN autour de cette galaxie située dans la constellation de Céphée.
Les étoiles ont une légère déformation. Je penche pour un problème de tilt car j’avais modifié l’orientation de la caméra lors de cette soirée.De plus la turbu était assez forte lors de cette soirée.
Un tout premier essai sur le ciel de ma ASI174MMC réceptionnée récemment. Pas facile de tenter une cible entre les averses… De plus les nuits raccourcissent vite !
J’ai tenté une petite galaxie dans le dragon , NGC6503 (7.0′ x 2.5′) , désolé pour l’orientation de la caméra…
Entre l’installation et la mise en route de cette nouvelle caméra je n’ai pu tenter que 100 poses (30s unitaire) donc 50mn tout rond au total, c’est clair que ce n’est pas assez… Mais bon il faut arriver à se lever le lendemain ! 😀
De plus avec des poses de 30s je suis juste dans un rapport de 3 (donc limite) entre le bruit de lecture et le bruit photonique (offset—>5,4 /brute—>16,76) , prochain coup je pousse à 60s
Le banding est impressionnant sur ce capteur mais ça se gère facilement via soft (PixIn., Siril etc… proposent du « debanding »). A -10°C sur des poses de 30s l’ampglow est visible , normalement ça se gère bien, en tout cas je le gérais avec ma DSI pro III à l’époque qui avait un vrai phare sur tout un côté , mais j’ai du merdouiller quelque part car j’ai un méchant résidu qui m’a obligé à légèrement cropper l’image (88px côté droit).
Bref , c’est un premier essai , ça ne casse pas trois pattes à un canard (ça manque de poses c’est certain) , mais personnellement à la vue de ce premier essai , je pense qu’on peut également faire des trucs sympas avec cet IMX174 en CP via méthode classique (versus Lucky Imaging). Par contre je n’ai pas encore assez de recul pour comparer avec mon Atik4000LE , on verra au fur et à mesure des shoots…