Octobre est pour le moins pluvieux… une petite acalamie d’environ 2h samedi dernier m’a permis de dépoussiérer le matériel.
Voici dans le même champ NGC7331 et le Quintette de Stephan (également connu sous le numéro 92 du catalogue Hickson). Seulement 2h de répit avec une transparence moyenne, bien insuffisant pour le MN190 à F/5.3…
En traitant cette photo je me suis souvenu que j’avais eu l’occasion de faire une luminance de cette NGC7331 avec de bonnes conditions au niveau seeing avec mon RC10 il y a deux ou trois ans.
Après recherche dans mes archives j’ai retrouvé cette luminance (seeing entre 1.6″ et 2″ d’arc) sur laquelle j’ai appliqué la couleur de samedi dernier. On obtient bien évidemment une meilleure résolution : gros diamètre + échantillonnage très/trop « serré » (0.33″) + seeing correct…
Voici donc pour ce retour à la photo après le passage de l’été , une photo de NGC7331 située dans la constellation de Pégase.
L’occasion de dépoussiérer le matériel et de remettre le RC10 en action.
La soirée commençait très bien niveau seeing avec une FWHM de 1,6″ d’arc sur des poses de 60s , mais au fur et à mesure que la nuit avançait cela se dégradait… à un tel point qu’arrivé à plus de 2″ d’arc j’ai stoppé la séance.
Il faut faire avec le ciel ! 🙂
Sinon le reste du setup n’a pas changé : EQ8 et QHY163 avec la SXV-AO.
Voici une luminance de cette petite galaxie de la Grande Ourse faite le 24/02.
Toujours avec la QHY163M sur le RC10 à pleine focale (échantillonnage : 0,39″ d’arc). Les valeurs de FWHM lors de cette soirée oscillent entre 1,37″ et 2″ d’arc (poses de 60s). Malgré qu’il n’y ait que deux heures de pose au total , le fond de ciel est très très riche !
Même problème évoqué lors de la photo de NGC2683 concernant l’aspect des étoiles , c’est l’inconvénient de passer 4 soirées dehors à faire la photo et de ne commencer à traiter les photos qu’une semaine plus tard 🙁 …
Voici une version de NGC2683 située dans le Lynx , faite avec la QHY163 le 19/02. Cette fois-ci il s’agit de poses de 60s et avec guidage , bref de la prise de vue CP en mode « classique ».
Environ 1h30 en cumul. Toujours avec un échantillonnage à 0,39″ d’arc (RC10 à F/D8).
La FWHM la plus basse de la soirée (sur 60s de pose) fut de 1,37″ d’arc , et elle oscille entre cette valeur mini et 1,89″ d’arc au max sur la soirée.
Un petit soucis remarqué lors de cette soirée concernant le RC10 , les étoiles ont une forme triangulaire (sûrement une contrainte) , problème à corriger…
Voici mes toutes premières poses faites avec cette caméra. Pour ce premier test j’ai souhaité voir le niveau de détectivité de cette caméra sur des poses relativement courtes , de l’ordre de quelques secondes. La cible est NGC3198 dans le Grande Ourse
Avec un gain à 17 et l’offset réglé à 77 (paramètre type DSO par défaut dans le pilote ASCOM) , j’ai effectué 217 poses de 2s et 322 poses de 5s , le tout sur le RC10 à pleine focale (2m) et sur l’EQ8.
Cela ne donne donc « que » 34mn au total , bien insuffisant mais le but n’était pas de faire de la belle image. NGC3198 n’a pas été choisie au hasard . En effet non loin de la belle on trouve un quasar de faible magnitude (redshift de 4.45 ! , soit environ 12 milliards d’AL) et je voulais tester si cette caméra grâce a son très faible bruit de lecture était capable de le faire ressortir avec des poses courtes.
C’est validé , puisque le quasar joliment nommé « SDSS J101844.4+452504.7 » est visible sur l’image. La trame visible sur l’image est due à l’absence de dithering. Et bien évidemment le rapport S/B mériterait d’être sérieusement augmenté par l’ajout de plus de poses…
La version « full » (cliquez dessus pour ouvrir en pleine résolution dans un autre onglet)
Et le repérage du quasar dans la zone inférieure droite de l’image ci-dessus.
Cette première lumière m’a permis de tester « rapidement » la caméra. La température de consigne (-20°C ici) est atteinte et maintenue de façon très stable. Je note une stabilité des drivers ASCOM « douteuse » , à voir sur le temps mais les pilotes natifs m’ont l’air beaucoup plus stables que leurs pendant ASCOM…
Autre remarque , la caméra est sensible à la qualité du câble usb3 , j’ai rencontré des freezes de la caméra (au moment de rapatrier l’image) avec un câble « noname » , après avoir acheté un câble de meilleur qualité plus aucun soucis.
Mon fidèle C9.25 est en retraite , un RC de 10″ (F/D8) est venu le remplacer récemment , j’ai opté pour un Kepler qu’on trouve également sous les marques GSO (le fabriquant) , AstroTech et Orion.
Premier test donc avec ce tube courant Avril par une soirée bien calme.J’ai obtenu des valeurs de FWHM sur 5mn de poses que je n’avais jamais eu jusqu’à maintenant (1,43″ au plus bas 😯 ) :
Les nuits commencent à être courtes pour faire un objet complet en une séance pour ceux qui se lèvent tôt le matin , ici je n’ai pu faire que 17x300s (1h25) en L et 4x300s (20mn…) par couche RVB (en bin 2×2) , ça mériterait beaucoup plus de poses bien évidemment. De plus , j’étais tellement omnibulé par le tube que je me suis aperçu au bout de 45mn de poses que j’avais oublié de mettre en route le refroidissement sur l’Atik… résultat : une bonne partie des poses avec un capteur à +15°C
Lors de cette première , j’ai pu constaté que la collim est à parfaire (au niveau du primaire , le secondaire est OK) , les étoiles présentaient un petit défaut , j’ai pu corriger sur la photo au final , mais va falloir mettre les mains dedans la prochaine fois pour régler tout ça. Bref , encore pas mal de boulot et de petits trucs à régler avant de pouvoir exploiter à fond ce nouveau tube qui me plaît bien 🙂
Le poids du setup est d’environ 18kg , la G11 commence à être bien chargée , mais je n’ai pas remarqué de comportement différent vis à vis de mon ancien setup (avec le C9.25). Voici donc une petite M63 pour « baptiser » ce nouveau tube sous le ciel Vendéen 🙂